Je pense que peu de gens ont eu l'occasion d'écouter de l’Opéra sur une
belle plage. Du moins, j'aime penser avoir été un de ces privilégiés...
C'était mes premières locations
ile maurice et elles étaient bien méritées pour ma femme et moi-même,
en plein milieu de cet hiver interminable. Nous avions vu un poster
publicitaire avec des gens heureux sur une plage paradisiaque; exactement ce
que nous avions besoin. Nous sommes entrés dans le bureau de l'agence et 40
minutes plus tard, nous en sortions, billets en mains, hôtel réservé pour un
séjour de 7 nuits en formule “tout-compris.” Les enfants resteraient avec leurs
grands-parents. Combien ils nous en voudraient pour cela, m'importait peu a cet
instant précis...
M'y voilà, trois semaines plus tard, appréciant le repos mais au bord
de l'ennui, convaincu que l'Ile Maurice aurait bien plus à m'offrir qu'une
chaise longue sur une plage d'hôtel. Je me décidai pour une petite marche le
long de la plage.
En passant, je me suis dit que la plage de Poste Lafayette n'était pas
celle de la pub, ou des clichés. Elle était plus naturelle et authentique, par
endroits interrompue par des pierres toutes noires mais le sable y était
toujours fin, soyeux et blanc. Je me souviens qu'à cet instant je me sentais
vraiment bien dans ma peau, vivifié par l'odeur d'iode, l'appel du vent ;
la nature à l'état pur. Je fut surpris par le fait qu'autour de l’hôtel il n'y
avait que des villas et bungalows. Certaines d'une grande simplicité, d'autres
modernes et cossues. Elles étaient presque toutes inoccupées, rajoutant à
l’impression que j'avais d'être au bout du monde. Ce n'était d'ailleurs pas une
impression, la plage était toute à moi.
Les surprises arrivent en paires... celle-ci était de taille. Je
percevais, au dessus du bourdonnement des vagues sur les récifs, un air d’Opéra
et qui plus est, celui que je préférais de tous, « Les Noces de
Figaro » de Mozart. Je n'y croyais pas mes oreilles ! Je pressais le
pas sachant que je m'y rapprochais, au point ou la musique semblait combler la
plage.
Me tournant vers la source du son, je pouvais deviner les silhouettes
d'un couple sur leurs chaises longues, verres à la main, autour de ce que
j'imaginais être un deck autour d'une piscine. La maison paraissait neuve, rien
d'extravagant, pourtant de belle architecture. Elle avait de grandes ouvertures
qui semblaient m'inviter et je fis un petit signe au couple au cas ou ils
regardaient dans ma direction... Bingo ! Ils me répondent d'un signe que
je trouvais amical et invitant ; j'osai m'approcher. L'ambiance à ce moment et
à cet endroit là était si légère que tout me paraissait possible.
En effet, nous nous sommes serré les pinces, avons échangé, avons bu,
mangé et ri. Avec ma femme qui fut priée de nous rejoindre sur les entre-faits,
nous fûmes invités à visiter la ile
maurice villas. Composée de différentes matières, bois et ciment, toit
de paille, elle était parfaitement balancée entre le traditionnel et le
moderne, assurant un aspect chaleureux. On s'y sentait « comme à la maison. »:a cuisine
américaine ouverte sur la salle à manger, elle même s'ouvrant sur le deck, la
piscine et enfin la plage et la mer.
Aucun compteur de fée n'aurait osé décrire ce que je voyais... La chambre
principale à l'étage était sous les toits, et pourtant climatisée avec la salle
d'eau moderne très contemporaine. Une baie vitrée offrait le spectacle de la
mer que l'on pouvait voir du lit. Les autres chambres étaient aussi
confortables et climatisées
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